Cours – L’ouverture atlantique

1er chapitre du deuxième thème d’histoire en seconde
mercredi 1er juillet 2020
par  Julien Daget

« L’ouverture atlantique : les conséquences de la découverte du Nouveau Monde »

L’ouverture atlantique
14 pages ; CC BY-NC-SA
par Julien Daget.

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Oscar Pereira da Silva, Desembarque de Pedro Álvares Cabral em Porto Seguro em 1500, 1922.
Huile sur toile de 190 × 330 cm, conservée au Museu Histórico Nacional de Rio de Janeiro.


  • Alain Ayroles et Juanjo Guarnido, Les Indes fourbes : ou une seconde partie de l’histoire de la vie de l’aventurier nommé don Pablo de Ségovie, vagabond exemplaire et miroir des filous, Éditions Delcourt, 2019, 159 pages [BD dispo au CDI].
  • Jacques Soustelle, Les Aztèques, Paris, PUF, collection « Que sais-je ? », 124 pages [dispo au CDI].
  • Romain Bertrand (dir.), L’exploration du monde : une autre histoire des grandes découvertes, Paris, Éditions de Noyelles, 2020, 515 pages [dispo au CDI].
  • Serge Volpin, Une histoire des plantes coloniales : du cacao à la vanille, Versailles, Éd. Quae, 2011, 141 pages [dispo au CDI].

Cédric Villain, « Fluide divin », Horror humanum est, 27 février 2017. → https://www.youtube.com/watch?v=rwvqsWiJQQo


Article 1
La République française reconnaît que la traite négrière transatlantique ainsi que la traite dans l’océan Indien d’une part, et l’esclavage d’autre part, perpétrés à partir du XVe siècle, aux Amériques et aux Caraïbes, dans l’océan Indien et en Europe contre les populations africaines, amérindiennes, malgaches et indiennes constituent un crime contre l’humanité.

Article 2
Les programmes scolaires et les programmes de recherche en histoire et en sciences humaines accorderont à la traite négrière et à l’esclavage la place conséquente qu’ils méritent. La coopération qui permettra de mettre en articulation les archives écrites disponibles en Europe avec les sources orales et les connaissances archéologiques accumulées en Afrique, dans les Amériques, aux Caraïbes et dans tous les autres territoires ayant connu l’esclavage sera encouragée et favorisée.

Article 3
Une requête en reconnaissance de la traite négrière transatlantique ainsi que de la traite dans l’océan Indien et de l’esclavage comme crime contre l’humanité sera introduite auprès du Conseil de l’Europe, des organisations internationales et de l’Organisation des Nations unies. Cette requête visera également la recherche d’une date commune au plan international pour commémorer l’abolition de la traite négrière et de l’esclavage, sans préjudice des dates commémoratives propres à chacun des départements d’outre-mer.

Loi n° 2001-434 du 21 mai 2001 tendant à la reconnaissance de la traite et de l’esclavage en tant que crime contre l’humanité. → https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000000405369