QCM : prérequis sur la Seconde Guerre mondiale

lundi 24 septembre 2018
par  Julien Daget

Revoyez d’abord vos cours de première
Avant de travailler sur le chapitre « mémoires, lecture historique », portant soit sur « l’historien et les mémoires de la Seconde Guerre mondiale en France », soit sur « l’historien et les mémoires de la guerre d’Algérie », il faut des connaissances minimums sur ces deux conflits. Exceptionnellement donc, ce chapitre d’histoire induit comme prérequis de maîtriser des chapitres du programme de l’année précédente.

Pour « l’historien et les mémoires de la Seconde Guerre mondiale en France », il faut logiquement connaître le chapitre sur la Seconde Guerre mondiale (uniquement les parties concernant la France, notamment celle portant sur les génocides), ainsi que celui sur les combats de la Résistance et la refondation républicaine.

Pour « l’historien et les mémoires de la guerre d’Algérie », c’est évidemment le chapitre portant sur la guerre d’Algérie.


Ce questionnaire à choix et réponses multiples doit servir aux élèves à vérifier leurs connaissances, qu’ils doivent compléter, si besoin est, en cliquant sur les différents liens menant vers les articles Wikipédia.


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Les prérequis sur la Seconde Guerre mondiale

[quiz]
Q 1. Du point de vue français de l’histoire, quand commence la Seconde Guerre mondiale ?
P1 Le 28 juillet 1937 ;| début de l’invasion japonaise en Chine, soit le début du conflit pour ces deux États, conflit que les Chinois appellent « guerre anti-japonaise » et les Japonais la « guerre de Quinze Ans ».
P2 le 3 septembre 1939 ;| déclaration de guerre du Royaume-Uni, de la France, de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande à l’Allemagne.
P3 le 9 septembre 1939 ;| déclaration de guerre du Canada à l’Allemagne.
P4 le 10 juin 1940.| déclaration de guerre de l’Italie à la France et au Royaume-Uni.
R2

[qcm]
Q 2. Quand se termine la Seconde Guerre mondiale ?
P1 Le 25 juin 1940 ;| Les armistices entre la France, l’Allemagne et l’Italie, signés à Compiègne le 22 et à Olgiata le 24, entrent en application le 25 ; mais la guerre continue.
P2 le 7 mai 1945 ;| capitulation allemande à Reims selon l’heure anglaise (c’était vers minuit), mais les combats continuent en Asie et dans le Pacifique.
P3 le 8 mai 1945 ;| Cette date correspond à la capitulation allemande à Reims selon l’heure allemande (c’était vers minuit), mais les combats continuent en Asie et dans le Pacifique.
P4 le 9 mai 1945 ;| Une seconde capitulation allemande est signée à Berlin, vers minuit, le 8 mai selon l’heure allemande, le 9 selon l’heure de Moscou), les Soviétiques n’admettant pas que les Allemands se rendent aux Anglo-Saxons.
P5 le 2 septembre 1945.| Lors de la capitulation japonaise à Tokyo. Mais la paix n’est signée qu’aux traités de Paris en 1947 (pour l’Italie, la Roumanie, la Hongrie, la Bulgarie et la Finlande), de San Francisco en 1951 (pour le Japon) et de Moscou en 1990 (l’Allemagne).
R5

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Q 3. Quelles sont les conséquences des combats du 10 mai au 25 juin 1940 (la bataille de France) ?
P1 1 929 000 militaires français sont prisonniers de guerre, la majorité dans des camps en Allemagne ;| Les soldats sont internés dans les Stalag, tandis que les officiers sont placés dans les Oflag (Offizier-lager). Les 50 000 prisonniers maghrébins et les 16 000 prisonniers noirs sont maintenus en France dans 57 Frontstalags, d’abord gardés par des Allemands, puis à partir de 1943 par des Français.
P2 l’arrivée au pouvoir de Philippe Pétain le 16 juin, comme président du Conseil puis comme chef de l’État français ;| D’abord vice-président du Conseil au sein du gouvernement Paul Reynaud à partir du 18 mai 1940, Pétain devient président du Conseil le 16 juin, puis chef de l’État français du 11 juillet 1940 au 20 août 1944.
P3 la demande le 17 juin par le gouvernement français au gouvernement allemand d’un armistice (cessez-le-feu) ;| L’armistice est signé le 22, mais n’entre en application que le 25 juin 1940, après la signature le 24 d’un second armistice avec l’Italie.
P4 le gouvernement français signe l’armistice à Compiègne le 22 juin et abandonne ainsi le combat, faisant rapidement le choix de collaborer ;| Le principe de la collaboration est établi lors de l’entrevue de Montoire entre Hitler et Pétain le 24 octobre 1940, s’amplifiant ensuite jusqu’en 1944.
P5 l’occupation par l’Armée allemande de la Belgique, de la moitié nord de la France, du Luxembourg et des Pays-Bas à partir du 25 juin.| La moitié sud de la France, appelée la « zone libre », est finalement envahie par les Allemands et les Italiens à partir du 11 novembre 1942.
P6 un traité de paix est signé le 22 juin 1941 entre l’État français et le Troisième Reich, ce dernier annexant alors l’Alsace-Moselle ;| Il n’y eu aucun traité de paix entre ces deux États, ce qui a permis à l’Allemagne de garder les prisonniers de guerre et d’étendre l’occupation de la France jusqu’à 1945.
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Q 4. Qui sont les « malgré-nous » ?
P1 Les habitants des départements du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et de la Moselle, annexées au Troisième Reich en octobre 1940 ;
P2 Les hommes envoyés travailler en Allemagne dans le cadre du STO (le Service du travail obligatoire) ;
P3 des jeunes hommes d’Alsace et de Moselle enrôlés dans les troupes allemandes de 1942 à 1945.
R3

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Q 5. De 1940 à 1944, l’État français, surnommé le « régime de Vichy », collabore avec les occupants allemand et italien :
P1 en fournissant une aide économique (argent, nourriture, alcools et ouvriers) ;| La France doit payer l’entretien de l’armée d’occupation (400 millions de francs par jour), fournir des produits alimentaires ou industriels et de la main d’œuvre (Relève et STO).
P2 en fournissant une aide policière (participant ainsi au génocide des juifs) ;| La collaboration policière fut marquée par l’arrestation par la police (la police nationale est fondée en 1941, puis dirigée par René Bousquet) des juifs (notamment lors de la rafle du Vélodrome d’Hiver en 1942) et des résistants, par la garde des camps d’internement et de transit (Drancy, Pithiviers, etc.) par les gendarmes, ainsi que par les actions de la Milice française (servant d’auxiliaire aux Allemands).
P3 en fournissant une aide militaire contre les Alliés (armement, équipement et volontaires).| Des volontaires français sont envoyés sur le front de l’Est au sein de la LVF et de la division SS Charlemagne.
P4 l’État français déclare la guerre au Royaume-Uni dès 1940, puis à l’Union soviétique et aux États-Unis en 1941 ;| Le régiment de Vichy, largement désarmé, essaye de ne pas prendre partie au conflit.
P5 les troupes de l’État français combattent les forces armées des Alliés quand ceux-ci prennent le contrôle des colonies françaises.| Les troupes françaises (« vichystes ») défendent l’empire colonial au Gabon, à Dakar, en Syrie, à Madagascar et en Afrique du Nord.
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Q 6. Durant l’occupation allemande de la majorité de l’Europe, qui eurent à subir les camps de concentration ?
P1 Des civils pour faits de résistance contre l’occupant ou opposition politique (directives « Nuit et brouillard ») ;
P2 des civils pour des motifs religieux (témoins de Jéhovah) ou moraux (homosexuels) ;
P3 des civils pour servir de main d’œuvre (« déportés du travail », requis pour le STO) ;| Les requis du STO, bien que déportés, ne furent pas envoyés dans des camps de concentration.
P4 certains militaires faits prisonniers de guerre, notamment ceux qui ont tenté plusieurs fois de s’échapper ;| Les estimations du nombre de prisonniers de guerre soviétiques qui moururent en détention dans les camps allemands vont de un à trois millions. Les premières chambres à gaz d’Auschwitz furent testées sur quelque-uns d’entre-eux. Plusieurs prisonniers de guerre français furent envoyés en camps de concentration pour avoir tenté de s’échapper.
P5 des civils pour des motifs raciaux (des juifs, des Tsiganes et des Slaves).| Les camps d’extermination étaient des camps de concentration selon la terminologie allemande (Konzentrationslager).
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[qrm]
Q 7. Le camp d’Auschwitz II (Birkenau) est :
P1 un camp de concentration dans lequel les déportés furent tués par la faim, la maladie, les coups et le travail forcé ;| Le camp d’Auschwitz–Birkenau (Birkenau étant une annexe d’Auschwitz sous le nom « Auschwitz II »), ainsi que le camp de Majdanek, est à la fois un camp de concentration et d’extermination.
P2 une réserve de main d’œuvre gratuite pour les usines chimiques allemandes qui étaient alentour ;
P3 un camp d’extermination, qui fut spécialisé dans le meurtre dans des chambres à gaz ;
P4 un camp de prisonniers de guerre ;| Le camp d’Auschwitz I (le camp de base) est une ancienne caserne de l’Armée polonaise, transformée en 1940 par les Allemands en camp de concentration pour des civils polonais (environ 75 000 y sont morts) et des prisonniers de guerre soviétiques ( 15 000). Le camp d’Auschwitz II (Birkenau) était spécialisé dans l’extermination des juifs ( 960 000) et des Tsiganes ( 21 000) venant de presque toute l’Europe.
P5 un camp aménagé par les Allemands en Haute-Silésie (aujourd’hui en Pologne) ;| La région autour de la petite ville d’Oświęcim (en polonais) ou d’Auschwitz (en allemand) a changé plusieurs fois de nationalité : polonaise, elle devient autrichienne au XVIIIe siècle, puis de nouveau polonaise à partir de 1918, allemande à partir de 1939 (au sein du Reichgau Oberschlesien) avant de redevenir polonaise depuis 1945. Le camp de Birkenau porte le nom allemand du village polonais de Brzezinka.
P6 le principal site où a été commis le génocide des juifs d’Europe (la Shoah) ;| Le génocide fut commis notamment dans six camps d’extermination : Chelmno, Belzec, Sobibor, Treblinka, Auschwitz–Birkenau et Majdanek. Trois millions de juifs moururent dans ces camps (dont un million rien qu’à Birkenau), 1 300 000 par les Einsatzgruppen et 800 000 dans les différents ghettos.
P7 un site historique en Pologne, visité chaque année par plus d’un million de touristes.| 1,5 million de visiteurs en 2015.
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Q 8. Le Conseil national de la Résistance (CNR) :
P1 a été fondé en 1943 par Jean Moulin, envoyé en France par Charles de Gaulle ;
P2 regroupe les représentants de différents mouvements de la Résistance, sauf les communistes ;
P3 regroupe les représentants de différents mouvements de la Résistance, sauf les nationalistes ;| Les principales tendances politiques françaises de l’époque sont représentées au sein du CNR, de l’extrême-gauche communiste jusqu’à l’extrême-droite nationaliste.
P4 reconnaît l’autorité du Comité français de libération nationale (CFLN) et de son président le général de Gaulle ;
P5 son programme économique, politique et social est progressivement appliqué pendant la seconde moitié du XXe siècle.
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Q 9. Charles de Gaulle :
P1 a été deux fois blessé au combat par les Allemands pendant la Première Guerre mondiale ;| Blessé par balle une première fois à Dinant le 15 août 1914 (bataille des Frontières), une seconde fois par une baïonnette près de Douaumont le 2 mars 1916 (bataille de Verdun) et fait prisonnier.
P2 a été un des généraux de brigade français ayant participé aux combats de mai 1940 ;| Il a commandé la 4e DCR, menant deux contre-attaques.
P3 a été le général commandant en chef des troupes françaises en juin 1940 ;| C’est le général d’armée Maxime Weygand qui est le chef des armées françaises ; de Gaulle n’a que le grade de général de brigade (à titre provisoire) depuis mai 1940.
P4 a fait temporairement partie du gouvernement français réfugié à Bordeaux (Paris étant occupée) en juin 1940 ;| De Gaulle était le sous-secrétaire d’État à la Guerre et à la Défense nationale, du 6 au 16 juin 1940.
P5 est le fondateur de la France libre par son appel du 18 juin 1940 sur les ondes de la principale radio britannique ;|Sur la BBC ; la veille, le chef du gouvernement français, Philippe Pétain, a annoncé qu’il va demander aux Allemands un cessez-le-feu.
P6 a été condamné à mort par un tribunal militaire de l’État français en 1940 ;| Dès le 22 juin 1940, il est rétrogradé au grade de colonel ; le 23 juin, il est admis à la retraite d’office par mesure disciplinaire ; le 4 juillet, il est condamné à quatre ans de prison pour délit d’excitation de militaire à la désobéissance et déchu de la nationalité française ; le 2 août, il est condamné à mort, à la dégradation militaire et à la confiscation de ses biens pour trahison, atteinte à la sûreté de l’État et désertion à l’étranger en temps de guerre.
P7 est rentré à Paris le 25 août 1944 en tant que président du Gouvernement provisoire de la République française (GPRF).| De Gaulle est le président du GPRF de la fondation de celui-ci le 3 juin 1944, jusqu’à sa démission le 20 janvier 1946.
R1 R2 R4 R5 R6 R7

[qrm]
Q 10. Parmi les Français suivants (que vous êtes sensés connaître un minimum), sélectionnez ceux qui ont fait partie de la Résistance (intérieure ou extérieure) à l’occupation :
P1 Lucie Bernard (alias « Lucie Aubrac »), professeure d’histoire ;| résistante, proche du Parti communiste avec son mari Raymond. Morte en 2007.
P2 Félix Éboué, gouverneur colonial ;| résistant, il reconnaît de Gaulle dès juin 1940 ; mort en mai 1944, il repose au Panthéon.
P3 Jean Moulin, préfet départemental ;| résistant, il est envoyé par de Gaulle en France pour diriger le CNR ; torturé par la Gestapo, il meurt en 1943 ; il repose au Panthéon.
P4 Louis Renault, industriel ;| collaborateur, Renault produisait massivement pour l’Allemagne ; Louis est arrêté et meurt en prison en 1944, son entreprise est nationalisée.
P5 Maurice Papon, haut-fonctionnaire ;| maire, préfet et ministre. Finalement arrêté en 1998, condamné et emprisonné jusqu’en 2002, il meurt en 2007.
P6 Paul Touvier, inspecteur national ;| collaborateur, chef régional de la Milice à Lyon. Fugitif, gracié en 1971, arrêté en 1989 et condamné en 1994 pour crime contre l’Humanité, il meurt en prison en 1996.
P7 Pierre Laval, vice-président du conseil ;| collaborateur, chef du gouvernement de l’État de Vichy de 1942 à août 1944, arrêté et condamné, il est fusillé en 1945.
P8 Simone Jacob, lycéenne (mieux connue sous le nom de Simone Veil) ;| ni résistante ni collabo, elle est déportée car juive ; elle survivra et deviendra ministre. Morte en 2018, elle repose au Panthéon. Ne pas la confondre avec sa sœur Denise, qui fut elle aussi déportée, mais pour résistante.
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Q 11. Le territoire métropolitain français a été libéré de l’occupation allemande après les débarquements alliés en Normandie et en Provence par :
P1 des troupes américaines ;| Le 12e groupe d’armées américain, débarqué en Normandie, et la 7e armée américaine, débarquée en Provence.
P2 des troupes italiennes ;| Le royaume d’Italie a été un adversaire pour la France en juin 1940. Nice, la Corse et un bout des Alpes ont été occupés par les Italiens.
P3 des troupes françaises ;| La 1re armée française (du général de Lattre), débarquée en Provence au sein du 6e groupe d’armées américain, et la 2e DB (du général Leclerc), débarquée en Normandie au sein de la 3e armée américaine, font partie de l’Armée française de la Libération. Ces forces sont composées des unités de l’Armée d’Afrique (essentiellement recrutée parmi les Pieds-Noirs et les indigènes) et des anciennes Forces françaises libres (FFL), complétées par de nombreux membres des FFI au fur et à mesure de la reconquête.
P4 des troupes brésiliennes ;| La Força Expedicionària Brasileira a été envoyée en Europe, pour se battre en Italie au sein de la 5e armée des États-Unis.
P5 des troupes britanniques ;| La 2e armée britannique, débarquée en Normandie.
P6 des troupes soviétiques ;| C’est l’Armée soviétique qui a détruit la grande majorité de l’Armée allemande sur le front de l’Est et pris Berlin, forçant Hitler au suicide. Leur participation à la libération de la France est donc très indirecte.
P7 des troupes canadiennes.| La 1re armée canadienne (comprenant des contingents polonais, belges, néerlandais et tchécoslovaques), débarquée en Normandie au sein du 21e groupe d’armées britannique.
R1 R3 R5 R7

[qrm]
Q 12. Parmi ces monuments français, lequel/lesquels est/sont dédiés à la mémoire de la Seconde Guerre mondiale ?
P1 L’arc de triomphe de l’Étoile, sur la place Charles-de-Gaulle ;| L’arc a été construit de 1806 à 1836 en hommage à la Grande Armée de Napoléon ; la tombe du Soldat inconnu a été rajoutée en 1920.
P2 la colonne de Juillet, sur la place de la Bastille ;| La colonne a été construite de 1831 à 1840 en hommage aux morts de la révolution de 1830.
P3 la basilique du Sacré-Cœur, sur la butte Montmartre ;| La basilique a été construite de 1875 à 1923 en référence à la guerre de 1870 et à la Commune de 1871.
P4 la statue de la Liberté, sur l’île aux Cygnes ;| Cette réplique fut offerte par des Étasuniens en 1885 et inauguré en 1889, à l’occasion du centenaire des deux révolutions américaine et française.
P5 le mémorial de la France combattante, au mont Valérien ;| Dès 1946, quinze combattants français de la Seconde Guerre mondiale sont enterrés au mont Valérien, où les Allemands ont fusillés un peu plus d’un millier de civils. Un nouveau monument est inauguré par de Gaulle en 1960.
P6 le mémorial des Martyrs de la Déportation, sur l’île de la Cité ;| Le mémorial a été inauguré par de Gaulle en 1962, en hommage aux déportés de la Seconde Guerre mondiale, comprenant la tombe d’un déporté inconnu mort au camp du Struthof.
P7 le mémorial de la Shoah, dans le quartier du Marais.| Le mémorial du martyr juif inconnu fut inauguré en 1957, puis s’agrandit en 2005 (inauguré par Chirac) pour devenir le mémorial de la Shoah.
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[qrm]
Q 13. Philippe Pétain a été :
P1 le colonel du 33e régiment d’infanterie où servait le sous-lieutenant de Gaulle juste avant la mobilisation d’août 1914 ;
P2 le commandant des troupes françaises engagées autour de Verdun en 1916 au début de la bataille du même nom ;
P3 un maréchal de France, nommé à la fin de la Première Guerre mondiale, et le seul survivant au début de la Seconde ;
P4 le président du Conseil des ministres nommé le 16 juin 1940 ;
P5 le président de la République française de 1940 à 1944.| Il a fait abolir la république dès juillet 1940 ; il avait le titre de chef de l’État.
R1 R2 R3 R4

[qrm]
Q 14. Le négationnisme est :
P1 la contestation (négation ou minimisation) d’un crime contre l’humanité, à des fins racistes ou politiques ;
P2 une notion inventée par l’historien Henry Rousso (dans Le syndrome de Vichy en 1987) ;
P3 autorisé en Allemagne ;|Réprimé en application de l’article 130 du Code pénal allemand, datant de 1987.
P4 réprimé en France ;|En application de la loi Gayssot, datant de 1990.
P5 autorisé aux États-Unis.| Le premier amendement de la Constitution des États-Unis interdit toute loi limitant la liberté d’expression.
R1 R2 R4 R5

Vous avez eu une mauvaise note ? Revoyez immédiatement les principales notions en lisant les articles de Wikipédia qui y sont consacrés (cf. les liens se trouvant dans le QCM). Dès que vous aurez les bonnes réponses aux questions, vous pouvez enfin commencer à travailler sur les mémoires de la Seconde Guerre mondiale en France.