« 1508 – Michel-Ange entreprend la réalisation de la fresque de la Chapelle Sixtine. »

Pour le chapitre 2 du 2^e thème d’histoire « Renaissance, Humanisme et réformes religieuses : les mutations de l’Europe », le programme intègre trois « points de passage et d’ouverture » [1], chacun sur un personnage sensé symboliser un aspect de la période : l’Italien Michel-Ange pour la Renaissance, le Hollandais Érasme pour l’Humanisme et l’Allemand Martin Luther pour la Réforme.

L’autel est ici à droite, tandis que l’entrée à gauche. Les six fenêtres de chaque côté sont surmontées chacune par une lunette (décoré avec deux personnages présentés comme les ancêtres de Jésus) ainsi qu’un pans de voûte triangulaire (décoré avec une famille).

La partie centrale de la voûte est entourée de sept prophètes et de cinq sibylles (censés annoncer la venue de Jésus). Elle est subdivisée par de l’architecture en trompe-l’œil faisant coffrage, comportant vingt ignudi (« nus » en italien), délimitant neuf scènes bibliques rectangulaires (quatre grandes et cinq plus petites) :
• Dieu sépare la lumière des ténèbres ;
• Dieu crée le Soleil et la Lune ;
• Dieu sépare la terre des eaux ;
• Dieu crée Adam ;
• Dieu crée Eve ;
• Adam et Eve chassés du Paradis ;
• Noé rend grâce par un sacrifice ;
• le Déluge ;
• l’ivresse de Noé.