Le point de vue des manuels algériens

dimanche 9 juillet 2017
par  Julien Daget

En Algérie, les manuels scolaires en arabe dépendent exclusivement du ministère de l’éducation nationale. Jusque dans les années 1990, la « guerre de libération nationale » magnifie « un seul héros, le peuple » et légitime le FLN au pouvoir. Dix-sept biographies de « martyrs » comme Mostefa Ben Boulaïd, commandant militaire dans les Aurès, tué en 1956, ou Mourad Didouche, disparu en 1955, qui ont donné leur nom aux grands boulevards d’Alger, figurent en bonne place. Rien sur les témoins encore vivants. « Les manuels relayaient ce qui tenait lieu d’histoire officielle et magnifiaient la dimension militaire au détriment du contenu politique, rapporte l’historien Abdelmajid Merdaci, professeur à l’université de Constantine. L’accent était mis sur le nationalisme islamique, le djihad, alors que les oulémas n’ont rejoint le FLN que sur le tard. » La violence du colonisateur est détaillée, pas celle de son départ. « Cela ne concerne plus l’histoire algérienne, on tourne la page », note la chercheuse Lydia Aït Saadi-Bouras.

Une évolution se dessine à partir de 1991, année qui marque l’ouverture au multipartisme en Algérie. Les figures nationales proscrites, écartées des mémoires, comme Ahmed Ben Bella, Messali Hadj ou Hocine Aït-Ahmed font leur apparition dans les livres de classe, non sans parfois donner lieu à de vives polémiques. La réhabilitation de la lutte politique s’affirme à partir des années 2000, à travers la figure de Ferhat Abbas, qui devint, après la guerre, président de l’Assemblée constituante. La levée des interdits se traduit aussi par l’intégration, progressive, de « l’histoire réelle ». Le Mouvement national algérien (le MNA, contre lequel le FLN mènera une lutte fratricide sans pitié) est cité, « dans les pages des traîtres, nuance Lydia Aït Saadi-Bouras, comme les caïds, les porteurs de sauf-conduit, les supplétifs, les harkis ». Mais rien n’est dit, pour ces derniers, sur les exactions qu’ils ont subies. Dans un pays déchiré dans les années 1990-2000 par une guerre civile, « le but est toujours la concorde civile », souligne l’historienne.

L’ouverture, cependant, se mesure aussi au recours à des historiens français et algériens, comme Benjamin Stora, Mohamed Harbi ou Gilles Manceron. Il reste des tabous, absolus : ainsi de la violence de l’été 1962 (notamment le massacre de plusieurs centaines de pieds-noirs à Oran) ou des luttes intestines et meurtrières du pouvoir. « Il n’échappera à aucun observateur averti que le régime algérien a positivement censuré, en dépit des rodomontades et des faux procès de la colonisation, tout examen documenté des crimes commis durant la guerre et après, assène Abdelmajid Merdaci. Les camps, l’usage du napalm, la torture, les viols, sont plus facilement exposés à Paris qu’à Alger. » « Les acteurs témoignent en leur nom propre, pas au nom du collectif », observe l’historien, pointant du doigt ce qu’il nomme, dans la société algérienne, « une absence de désir d’histoire ». En particulier chez les jeunes... pour qui sont écrits les manuels.

Isabelle Mandraud, « Guerre d’Algérie. Un récit, deux voix », Le Monde, 18 mars 2012. → http://www.lemonde.fr/afrique/article/2012/03/18/guerre-d-algerie-un-recit-deux-voix_1670676_3212.html


Longtemps, des personnalités emblématiques de la guerre d’Algérie, les collégiens et lycéens algériens n’ont connu qu’une dizaine de « martyrs », morts au combat. Depuis quelques années, des figures longtemps ignorées ont fait leur apparition au panthéon national. En Algérie comme ailleurs, les manuels scolaires restent des outils essentiels pour forger les mythologies nationales à partir de récits historiques produits par la volonté des États [1]. Mais, en Algérie plus qu’ailleurs, l’histoire est un enjeu considérable entre les tenants de la « modernité » (plus volontiers laïcs) et ceux qui se réclament de « l’authenticité » (enclins à la préservation des traditions arabo-musulmanes).

Pendant près de quarante ans, de l’indépendance de 1962 à la fin des années 1990, huit manuels d’histoire, rédigés en arabe, ont été utilisés dans le système scolaire algérien. Avant la 5e année (l’équivalent de la 6e en France), l’histoire n’est pas enseignée. Il n’est question que d’« instruction civique ». En 5e année, la guerre d’Algérie, appelée « guerre de libération nationale », signifiant par-là que la nation algérienne était formée avant la présence coloniale française, est traitée en quatorze leçons. Malgré le jeune âge du public visé (10-11 ans), les manuels entrent immédiatement dans le vif du sujet, avec profusion de photographies et d’images de cadavres et de personnes torturées (les sources des images ne sont pas mentionnées).

En fin de manuel, l’annexe est une galerie de portraits des chahids (martyrs), accompagnés d’une courte notice biographique. Ils ont pour nom Didouche Mourad, responsable de région (wilaya) du Constantinois, mort en janvier 1955 ; Mostéfa ben Boulaïd, responsable des Aurès, et tué en mars 1956 par l’explosion d’un colis piégé par l’armée française ; Zighoud Youcef, qui organisa le soulèvement dans le Constantinois le 20 août 1955, et fut tué en septembre 1956 ; Larbi ben M’Hidi, responsable de la wilaya d’Alger et assassiné pendant la « bataille d’Alger » en février 1957, par le commandant Aussaresses ­ condamné en 2003 en France pour apologie de la torture ; Amirouche, redoutable chef de guerre en Kabylie, tué au cours d’un accrochage avec un autre responsable, Si Haouès, en 1959, ou Ahmed Zabana, le premier militant algérien guillotiné en 1956. Ce sont les grands « héros » de ce qui est appelé aussi la « Révolution algérienne ».

L’accent est mis sur la dimension du sacrifice suprême pour la patrie : donner sa vie, mourir en martyr. Cette écriture de l’histoire permet de ne pas évoquer la destinée de ceux qui sont restés en vie après la guerre... mais passés dans l’opposition. « La préparation de la grande révolution armée commença de façon secrète : 22 jeunes militants qui croyaient à la lutte armée (djihad) se réunirent pendant l’été 1954 à Alger (...) Ils constituèrent un petit groupe de six membres chargés de préparer la Révolution, qui fut fixée au 1er novembre 1954, à minuit, au nom du Front de libération nationale (...) À l’heure décidée, près de 3 000 moudjahidin surprirent l’armée de la colonisation par des attaques groupées, et annoncèrent le début de la Révolution », raconte le livre de 6e aux jeunes élèves algériens. Récit exact, à ceci près que les membres du « groupe des six » ne sont pas nommés ­certains d’entre eux étant jugés comme des adversaires du pouvoir.

Colons et militaires
Les manuels reprennent le chiffre officiel de « un million et demi de martyrs » tombés pendant la guerre, chiffre avancé dès 1963 sans aucune précaution par les autorités algériennes, et repris sans cesse depuis (les historiens français avancent le chiffre de 300 000 à 400 000 Algériens tués, ce qui est déjà considérable).

En 6e année, l’Algérie coloniale (1830-1954) est au cœur du programme. L’élève retrouve la guerre d’Algérie en 9e année (équivalent de la 3e en France) avec plusieurs chapitres : le déclenchement de la guerre, les combats de l’ALN... Contrairement au manuel de 5e, une place est faite aux « Français », mais seulement mentionnés sous les vocables de « colons » ou de « militaires ». La présence de la France apparaît sous le seul aspect répressif. Une introduction fait le point sur les multiples « résistances populaires » des Algériens musulmans avant 1954. Il est noté que si les Français ont pu asseoir leur domination, c’est aussi en raison du soutien d’autres Algériens musulmans... les harkis : « Des groupes de personnes ont préféré se vendre à l’ennemi et combattre leurs propres frères, déjà lors des premières révoltes au XIXe siècle, en échange d’argent, de biens, de titres. Ces groupes de harkas ont été responsables des pires répressions contre les civils algériens, ce sont eux qui ont été chargés de brûler les villages, des interrogatoires, de la torture et des assassinats, soit de la sale besogne de l’armée française. » (manuel de 9e).

En terminale, le lycéen s’intéresse à « l’Algérie dans le monde », notamment pendant les deux guerres mondiales. Un chapitre est dévolu à la comparaison entre les révolutions chinoise, russe et algérienne - la « Révolution algérienne » est de fait essentiellement comparée avec des révolutions communistes. On trouve là l’influence de l’idéologie du nationalisme arabe, rangé dans le « camp socialiste » dans les années 1970-1980. L’histoire telle qu’elle est présentée suscite un sentiment d’admiration à l’égard de la guerre d’indépendance : « Cet enseignement te permettra de connaître les sacrifices énormes de tes pères, de tes ancêtres, de ton peuple pour la liberté de ta patrie : l’Algérie » (introduction du manuel de 5e). Le patriotisme est mis en avant, décrivant « la détermination du peuple algérien à refuser et à combattre la colonisation française » (introduction du manuel de 6e). Les manuels de première et seconde utilisent, dans leur introduction, la première personne du pluriel pour accentuer la démonstration : « Nous nous sentons tributaires envers la patrie sacrée. » L’histoire de la formation de la nation et de la guerre d’Algérie s’appuie sur les travaux de deux personnages connus pour leur appartenance à la mouvance religieuse animée par les oulémas (docteurs de la loi) : Mbarek el Mili (L’Histoire de l’Algérie dans les temps anciens et modernes, 1931) et d’Ahmed Tawfiq el Madani (Mémoire, 1976). Les deux auteurs prétendaient promouvoir une conception nouvelle de l’histoire algérienne : se réapproprier le passé en se débarrassant de toutes les visions contraires à « l’authenticité » de la nation. Ils entendaient contribuer à l’effacement des 132 ans de présence française en marquant le retour à la pureté mythique d’un État arabe et islamique qu’auraient détruit les soldats de Charles X en 1830. Leurs œuvres symbolisent « l’histoire massive » où les rôles sont clairement définis entre les « héros » et les « traîtres », les libérateurs et les oppresseurs. Il n’est donc pas étonnant que les personnages les plus fréquemment mentionnés dans les manuels soient Abdelhamid ben Badis et Bachir Ibrahimi, les leaders du mouvement des oulémas, préconisant une lutte culturelle contre la présence française, avec pour devise : « L’Algérie est ma patrie, l’arabe est ma langue et l’islam ma religion. » Ainsi se dégage de ces manuels un air d’unanimisme, conforme au slogan du FLN après l’indépendance : « Un seul héros, le peuple ! » La question arabo-musulmane est omniprésente, la volonté des gouvernants d’arrimer l’Algérie au Moyen-Orient évidente (l’Égyptien Nasser est présenté comme un héros de la guerre d’Algérie), l’ancrage berbère fortement minimisé.

Le « retour » de Messali Hadj
C’était hier. Aujourd’hui, même si l’armature générale reste identique, les manuels d’histoire ont eux-mêmes une... histoire, un avant et un après-octobre 1988, moment d’effondrement du système du parti unique, avec à sa tête le FLN. Après 1992 (assassinat de Mohamed Boudiaf et début de la guerre civile algérienne) et surtout depuis 1999 (accession d’Abdelaziz Bouteflika au pouvoir), quelques évolutions sont apparues, notamment dans la manière de traiter la question berbère et les figures du nationalisme algérien. Ce qui est peut-être une quête de légitimité nouvelle pour les pouvoirs en place.

Certains dirigeants du FLN apparaissent, ou réapparaissent, photos à l’appui : Hocine Aït Ahmed, présenté en sa double qualité de responsable de la première branche armée de l’organisation armée du mouvement indépendantiste dès 1948, puis représentant du FLN à l’étranger pendant la guerre ; Ahmed ben Bella, premier président de la République algérienne écarté du pouvoir en 1965 ; Ben Youcef ben Khedda, président du GPRA (Gouvernement provisoire de la République algérienne) au moment de l’indépendance de l’Algérie ; Mohamed Boudiaf, fondateur du FLN en novembre 1954. Apparait aussi le fondateur du mouvement indépendantiste algérien, Messali Hadj, adversaire tenace du FLN pendant la guerre d’Algérie. Il n’y a pas si longtemps, les manuels expliquaient que le FLN avait affronté « deux ennemis » : l’armée française et les « messalistes », organisés en 1955 en Mouvement national algérien (MNA)­, ajoutant que le MNA développait « une grande activité contre-révolutionnaire contre le FLN ». Aujourd’hui, Messali Hadj est présenté comme l’un des « pionniers » du nationalisme. La biographie du président de l’Étoile-nord-africaine (ENA), publiée en français en 1982, vient d’être traduite en arabe. Ferhat Abbas, présenté auparavant comme un « réformiste », un « modéré », est désormais salué comme premier président du GPRA en 1958, et l’université de Sétif porte son nom.

L’exercice de transparence s’arrête là. Si l’écolier algérien apprend désormais que Krim Belkacem est le négociateur principal des accords d’Évian signés en mars 1962, il ne saura rien de la façon dont celui-ci a trouvé la mort­ assassiné en 1970 par les services spéciaux du pouvoir algérien. De la même façon, aucun manuel ne lui dit comment a été assassiné, fin 1957, la « tête politique » du FLN, Abbane Ramdane : par ses propres frères de combat. Et aujourd’hui comme hier, rien n’est dit de la complexité de la question des harkis, toujours signalés comme des auxiliaires de l’armée française. Les populations « européennes » vivant dans l’Algérie coloniale (notamment les juifs d’Algérie devenus français par le décret Crémieux de 1870) sont toujours vues comme évoluant dans l’univers des « colons ». Quoi qu’il en soit, les manuels scolaires algériens vont bien devoir s’adapter : le lycéen d’Algérie en apprend désormais davantage en se branchant sur les télévisions étrangères ou sur Internet.

Benjamin Stora, « Aux bancs de l’histoire officielle », Libération, 28 octobre 2004. → http://www.liberation.fr/grand-angle/2004/10/28/aux-bancs-de-l-histoire-officielle_497571


Sur une scolarité globale de douze années – neuf années fondamentales suivies de trois années de lycée –, la guerre d’Algérie ou guerre d’indépendance était directement abordée dans l’ancien programme trois fois, soit en 5e AF [2], en 9e AF et en 3e AS [3] ; quant à la période coloniale, elle était abordée en 6e AF puis en 2e AS. Dans les nouveaux manuels la guerre d’indépendance est également abordée dans le manuel de 2e AS. C’est donc essentiellement à travers les programmes et manuels [4] de ces classes que nous tenterons d’analyser l’enseignement de la colonisation française en Algérie, puis de la guerre de libération nationale. Les manuels sur lesquels a porté ce travail ont été édités en 1985 et 1986 pour les plus anciens, 1991-1992, et 2002-2003 pour les plus récents. [...]

L’iconographie dans les manuels d’histoire algériens
En faisant un tour rapide des images proposées par les manuels d’histoire algériens, nous remarquons que les manuels les plus riches en illustration proportionnellement aux volumes de textes sont ceux de 5e et 6e AF qui proposent respectivement cent soixante-dix pour l’un et soixante images pour l’autre. [...]
Ce qui est frappant dans cet enchaînement d’images et de photographies proposées, c’est qu’elles sont choisies en fonction de contrastes oppresseurs/opprimés, répression/résistance, force brutale/courage et détermination, voire opulence/misère sociale. Plusieurs images de ces manuels illustrent la violence, la torture ou encore la misère du peuple algérien de façon très crue. Cette représentation brutale des horreurs de la guerre favorise, surtout chez les jeunes enfants, une représentation manichéenne des choses en contradiction même avec les éléments d’humanisme développés dans certaines parties du programme. Parmi les nombreuses images proposées dans les manuels de 5e, 6e et 9e AF, un très grand nombre portent sur les faits d’armes des Algériens, pendant les premiers soulèvements populaires de la deuxième moitié du XIXe siècle ou lors de la guerre d’indépendance. Ces images reflètent généralement l’héroïsme et le courage des hommes aux combats pour la liberté. Il y a donc là une exaltation du recours aux armes, ce qui correspond totalement à la logique de légitimation du recours à la violence pour défendre sa liberté.

Histoire et fondement de la nation
À la lecture des différents manuels d’histoire, on s’aperçoit que l’histoire de l’Algérie y est abordée sur trois périodes essentielles chacune à sa manière fondatrice de la nation algérienne contemporaine. Il y a d’abord la période précoloniale que l’on fait remonter à 1500 et qui va jusqu’à 1830, voire au-delà. En effet, on peut y associer des épisodes postérieurs à 1830, en y intégrant la période des révoltes armées entre 1870 et le début du XXe siècle. Cette période est primordiale car elle permet de trouver des preuves de l’existence ancestrale de l’ensemble ou sous-ensemble Algérie, c’est-à-dire d’une Algérie fondamentale dont l’État national renaissant se présenterait comme l’ultime héritier. En effet, dans la déclaration du 1er novembre 1954, le FLN se proclamait seul continuateur légitime de toute la tradition du mouvement national. L’autre moment qui retient particulièrement l’attention est celui de l’apparition du mouvement national sous sa forme moderne au XXe siècle avec l’émir Khaled, c’est-à-dire entre la première guerre mondiale et l’insurrection du 1er novembre 1954, l’État national se présentant justement comme le fruit de ce nationalisme contemporain. Enfin, la troisième période qui est l’objet d’un grand intérêt de la part des différents régimes au pouvoir depuis l’indépendance : il s’agit de la période de la guerre de Libération nationale (1954-1962). Les régimes au pouvoir en Algérie depuis 1962 puisent tous leur légitimité du FLN dont chacun se revendique, et auquel l’État algérien doit son existence de manière immédiate et directe. C’est donc sur l’histoire de cette période que se construisent l’État algérien et les valeurs identitaires qu’il véhicule notamment par l’école. Toutefois, cette histoire de la guerre de Libération nationale est inséparable de celle de la révolution algérienne qui, selon le discours officiel, est toujours en cours.

Lydia Aït Saadi-Bouras, « Le passé franco-algérien dans les manuels scolaires d’histoire algériens », dans La France et l’Algérie : leçons d’histoire, de l’école en situation coloniale à l’enseignement du fait colonial, Lyon, ENS Éditions, 2014, p. 229-240. → http://books.openedition.org/enseditions/1297


[1Depuis quelques années, des historiens algériens, dont Abdelmadjid Merdaci, Khalida Bentahar, Djamila Amrane et Lydia Aït Saadi, ont entrepris un travail de critique des manuels scolaires algériens.

[2AF : « année fondamentale », les six premières en écoles primaires, les trois dernières dans les collèges d’enseignement moyen. La 5e AF correspond au CM1 en France.

[3AS : « année secondaire », trois années en lycée pour préparer le bac. La 3e AS correspond à la terminale en France.

[4La conception, l’édition, l’impression et la distribution des manuels scolaires algérien est confié à l’Office national des publications scolaires (ONPS), établissement public créé en 1990.