Insurrection
par
Titre à choisir : « insurrection », « putschistes », « coup d’État », « émeute », « insurgés », etc.
Il s’agit de quelques idées pour la réalisation d’un jeu reconstituant une tentative de prise du pouvoir sur Paris. Un peu comme le jeu de plateau Junta, dont on peut s’inspirer [1].
Lieux parisiens à contrôler, symbolique ou décisionnels, placés sur une carte schématisée de la ville :
• palais de l’Élysée (résidence du chef de l’État), dans le 8e arrondissement ;
• hôtel de Matignon (chef du gouvernement) 7e ;
• Palais Bourbon (Assemblée nationale) 7e ;
• palais du Luxembourg (Sénat) 6e ;
• AFP (Agence France-Presse) 15 place de la Bourse dans le 2e ;
• Maison de la Radio dans le 16e ;
• France Télévisions dans le 15e ;
• TF1 dans le 16e ;
• M6 à Neuilly-sur-Seine ;
• Hexagone Balard (CEMA) dans le 15e ;
• préfecture de police sur l’île de la Cité dans le 4e ;
• hub internet du Mont-Valérien.
Postes à pourvoir (cumulables, en fonction du nombre de participants), qui doivent déterminer la composition des différents camps lors de l’insurrection :
• président de la République (commandant des armées) ;
• premier ministre, « fusible » (direction de la Défense) ;
• ministre de la Défense (responsable administratif de la Défense) ;
• chef d’État-Major des armées (CEMA, responsable opérationnel) ;
• ministre de l’Intérieur, « premier flic » ;
• préfet de police de Paris ;
Tous les autres sont dans l’opposition (elle-même divisée en plusieurs tendances).
Évènements déclencheurs ?
révolution communiste
protestations étudiantes
émeutes dans les quartiers HLM
victoire électorale d’un extrémiste
crise économique (bancaire ou monétaire)
défaite en finale du mondial de foot à domicile
attentat NBC (radiologique, bactériologique ou chimique)
quarantaine sanitaire face à une pandémie
soulèvement d’extrémistes religieux
coup d’État par le gouvernement
formation de milices paramilitaires
restauration monarchiste
insurrection anti-système
attentats anarchistes
putsch militaire
Renseignement et action
DRPP : Direction du Renseignement de la préfecture de police de Paris
DGSI : Direction générale de la Sécurité intérieure, à Levallois-Perret
DGSE : Direction générale de la Sécurité extérieure (alias 44e RI), 141 boulevard Mortier dans le 20e
GIGN : Groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale, à Versailles-Satory
COS : Commandement des opérations spéciales (commandos) à Vélizy-Villacoublay (BA 107)
Répression
Aux ordres de la Préfecture de police de Paris (ministère de l’Intérieur)
Police nationale
CRS : compagnies républicaines de sécurité
1re et 61e CRS à Vélizy-Villacoublay ;
2e CRS à Vaucresson ;
3e CRS à Quincy-sous-Sénart ;
4e CRS à Lagny-sur-Marne ;
5e CRS à Massy ;
7e CRS à Deuil-la-Barre ;
8e CRS à Bièvres
GGM II/1 : groupement II/1 de Gendarmerie mobile
neuf escadrons : 3 à Maisons-Alfort, un à Melun, un à Dugny, 3 à Drancy et un à Rosny-sous-Bois
GBGM : Groupement blindé de gendarmerie mobile, à Versailles-Satory (« parfois brutal, toujours loyal »), avec sept escadrons, chacun sur neuf VBRG armés d’une mitrailleuse et d’un mortier
BSPP : brigade de sapeurs-pompiers de Paris
trois groupements d’incendie, Montmartre 18e, Masséna 13e et Courbevoie
Garde républicaine
un régiment à cheval, quartier des Célestins 4e ;
deux régiments à pied, casernes de Nanterre et Kellermann 13e
Intervention de l’armée
Aux ordres du CEMA (ministère de la Défense nationale)
24e RI (bataillon de réservistes) à Vincennes
8e RT (transmission) au Mont-Valérien
12e RC (cuirassiers) à Orléans-Olivet
2e RIMa à Angers-Champagné
frappes aériennes
explosif, napalm, ou nucléaire
intervention étrangère
casques bleus de l’ONU (Pakistanais, Indiens, etc.)
troupes étasuniennes (Marines ou forces spéciales)
forces de l’OTAN (Belges, Luxembourgeois, Italiens, Allemands qui libèrent Paris, etc.)
Civils mécontents
profs grévistes
étudiants affamés
manifestants
émeutiers casseurs
cellules terroristes (attentats ou assassinats)
milice (d’autodéfense, patriotique, religieuses, etc.)