Évidemment, il n’y a pas que les élèves qui fassent de jolies perles : souvent le prof fait rire ses élèves à son dépend. En 2009, j’ai découvert qu’une élève prenait en notes toutes les choses aberrantes que son prof d’histoire avait prononcé... ces citations se sont immédiatement retrouvées en ligne ; une habitude reprise chaque année.
Après tout, comme disait Joseph Folliet : « Bienheureux celui qui a appris à rire de lui-même : il n’a pas fini de s’amuser ! »

Année scolaire 2021-2022
[Petit papier scotché sur l’ordi du prof :] « votre braguette est ouverte. »

Année scolaire 2018-2019
« Le maroilles, il est affiné pendant six mois… tu le poses sur une table, il court ! »

« [Prénom d’une élève], je t’interdis de te suicider ! C’est illégal ! Si tu fais ça… je viens sur ta tombe, et je pisse dessus ! »

[Sujet : que cibler quand on est jihadiste ?] « Tu vas pas toucher Rambouillet… La moitié des Français savent même pas qu’il y a un château là bas ! »

[Durant une panne générale d’internet]
– « Mais monsieur, comment on va faire pour travailler sans réseau ? »
– « Alors… Il y a une toute nouvelle technologie pas trop connue qui s’appelle : le papier. »

[En plein cours sur le totalitarisme] « Je sais pas si vous êtes déjà allé en Italie, mais ils ont des vins… ohlala… »

Le résumé de l’année scolaire, selon un des élèves de seconde :
Le grand bingo de monsieur Daget

À chaque fois qu’une de ces phrases est dite par le prof il faut cocher la case. Si on a rempli une ligne ou une colonne, le prof doit nous donner un cadeau souvenir.

[Cours sur les climats]
« Tu veux un suicide de cactus ? Va en Bretagne. »

Prof [en parlant de l’Algérie] : « On est parti du Sahara au moment où on a découvert des gisements de pétrole. »
Élève : « Mais on est trop bêtes ! »
Prof : « Oui, on est Français. »

[sur l’orientation scolaire] « Réfléchissez à ce qui vous étiez quand vous êtes arrivés en seconde, vous étiez même pas humains ! Vous étiez du slime ! »

Année scolaire 2017-2018
« Je vous ai perdus là. Y’en a qui regardent dans le vide, d’autres qui parlent ou regardent dehors, qui regardent... Vous voyez les bovins sur le bord de l’autoroute ? Un regard puissant, oui... »

« Will Smith il est de Philadelphie, maintenant il est où ? Je crois qu’il a une maison à Beverly Hills. Enfin une maison... Un château. Enfin un château... UN VILLAGE ! »

« Écoutez moi s’il vous plaît... (Tape un grand coup sur la table) Oups ! Pardon excuse moi je te réveille. Coucou ! »

« Je précise, toutes les mesures de températures sont prises à l’ombre. Et dans le Sahara ? Y’a pas d’ombre... »

« Si je veux faire de l’humour, là... l’Afrique, c’est tout noir ? L’avenir de l’Afrique est vraiment sombre ? C’est à éviter dans vos copies de bac, évidemment. »

« Oui, il faut supporter les 40 degrés à l’ombre, sans ombre. »

« Le journaliste qui un jour vous sort que le climat change, gna gna gna... Bah oui connard ! C’EST NORMAL ! »

« Le problème avec ça, c’est qu’ils sont en train d’assécher la nappa. Heureusement, la guerre civile est arrivée ! »

« – Khadafi et les femmes, c’est tout un poème, il les recrutait sur le physique.
– Hein ?
– Bah oui tu sais.. La tenue léopard, parfaite pour le camouflage dans le désert. »

« Si on se limitait aux scarabées, aux scorpions... mais non ! La pire bestiole du Sahara, c’est l’humain ! »

« Je vous vois venir. Frontières rectilignes ? Ah ! Enfoirés d’envahisseurs français et britanniques ! »

« On est pas des Romains nous, on construit pas des ponts sans routes. »

« Prenez des photos si vous allez au Japon. Parce que les Japonais, ils sont en train de disparaître. »

« Chine, 7,4 % de croissance en 2016. Et ça écoutez moi, croyez-le ou non, mais pour la Chine... c’est la criiiise ! »

« Une bagnole française, ça fait grève. »

« – Question : Quand est-ce qu’il est mort de Gaulle ?
– L’année dernière !
– ... ? »

« Est-ce que la France cherche à récupérer la rive gauche du Rhin ? Cologne, ça a été français. Rome ! A été française. Et on les récupère ? L’armée française a marché jusqu’à Moscou ! Salaud Poutine ! »

« On était toujours sur la conclu... [Léger manque d’attention dans la classe.] Hé ! Ici ! Prof ! Regardez ! Coucouuuuuuu ! »

« Et donc là j’ai mis du blabla. Les États-Unis sont la première grande puissance, blablabla. Je parle t’en as rien à foutre, blablabla. »

« Les Russes ont beaucoup d’humour... surtout avec des chars. »

« Allez, une autre connerie. Vous connaissez le triathlon de chars ? Je vous laisse deviner qui gagne toujours. »

« Trump a un golf. Enfin il appelle ça un golf, moi j’appelle ça une ville. Chacun sa vision des choses. »

« Les soldats français avant le combat c’est un quart d’un litre de rhum. Bah oui, on lui demande pas de tirer bien, au soldat français, on lui demande de courir. Et courir pas droit, ça peut être un avantage. »

« Les chrétiens croiVent en Jésus. »

« – Mais monsieur, c’est vrai que des gens croiVent qu’un être surnaturel a créé le monde ?
– Croient.
– Croient oui, pardon. Mais donc nous, on est spécial ?
– Spéciaux.
– Pardon... »

« – Mais monsieur, à quoi ça sert de savoir d’où on vient, on s’en fout !
– Pour savoir où on va... Et hop !
– OOOOOOOOOOOH [applaudissements] ! »

« – Je vous ai dit qu’en cas de problème vous pouviez venir me voir ? Je vous ai dit que j’étais à votre disposition ?
– Noooooooooooon [Juste une dizaine de fois]
– Bon bah, je le répète, service après ventes : Youhouuuuuuuu ! »

« Pourquoi signer ce traité [de Versailles] sous cette peinture au milieu de la galerie des glaces ? Oui, parce que ça veut dire : la France gouverne le monde et Loulou il tient le gouvernail. »

[Chapitre sur gouverner la France depuis 1946] « Ce plan par exemple, est beaucoup centré sur de Gaulle. Grand personnage. Pourquoi grand personnage ? Un mètre 92 oui, il était très grand... [bide total] Breeeef... »

« Si vous voulez un pays centralisé, en dehors d’une bonne grosse dictature comme la Corée du Nord, y’a la France ! »

« Les deux ailes du château, c’est des ministères d... *DING DONG* et j’ai pas pu avancer. [Élèves qui se lèvent pour aller à la cantine] Et vous êtes des salauuuuds, vous allez manger et vous m’écoutez même plus, bouhouhou ! »

« Bonjour chers élèves. Pour ceux qui n’ont pas écouté, j’ai la gastro et je me ferai un plaisir de vous tousser à la gueule. » [Juré craché vous l’avez dit exactement comme ça ! :’D]

« Bah oui, la soumission de la femme à l’homme c’est dans le Code civil. Napoléon, c’est un homme et il était Corse, hein. »

« La femme à le droit de divorcer, si son mari a une amante, ou un amant on sait jamais ! Mais attention petit détail. Seulement si elle est installée À LA MAISON ! Bah oui, monsieur peut avoir autant de maîtresses qu’il veut mais si elle est à la maison ouhlala... »

« Y’avait des présidents, mais ils étaient uniquement décoratifs. Enfin ça dépend de leur gueule aussi, parce que certains... »

[Pour réveiller la classe] « Un prof n’a pas le droit de frapper un élève, depuis des siècles, mais ça ne veut pas dire que ça ne s’est pas fait. Moi par exemple, j’ai déjà étranglé un élève. Mais c’était un accident ! C’était tout drôle, il a changé de couleur ! »

« Au bac, soyez intelligents, ramenez à bouffer. Et à boire. Mais évitez le steak, le kebab, le Mc Do froid. Si vous gerbez au milieu de la salle, c’est gênant. »

« – Je sais pas si vous voyez le Venezuela en ce moment.
– C’est chaud sa mère.
– Oui, voilà. Et ils sont pas pro-américains, hein. Obama aurait pu peut-être survivre à une visite. Trump, heu... »

« Y’a aussi la frontière de la langue. Le Groenland ne parle pas anglais. Et c’est tout bête mais au Québec on parle... français ! Enfin, ça se discute... »

Les Danois : « – Le premier contact est très facile avec eux, ils sont très...
– Ouverts ?
– Oui, c’est le cas de le dire. [...] Après faut parler taille ! Ou plutôt de la durée... »

« Haïti. Toutes les merdes qui arrivent sur Terre, c’est eux qui se les prennent. Un tremblement de terre ? Pour eux ! Une épidémie de choléra ? Pour eux ! Si un jour un astéroïde s’écrase sur la Terre, c’est sûr, c’est pour Haïti ! »

« Non non, l’IDH à 0 n’existe pas. Parce que ça veut dire que tout le monde meurt à la naissance, et que personne n’apprend à lire parce que... baah.. t’as pas le temps d’apprendre, tu es déjà mort ! »

« OH OH, ON SE CALME !!!!
Voilà. Un Bonobo n’aurait pas crié comme ça. Il aurait géré autrement le bruit. Vous voyez tous, les Bonobos ? Et quand je vois le nombre de filles dans cette classe... » [classe de S : 35 élèves, dont 13 filles.]

« Pour respecter les règles de l’Union européenne, la dette d’un pays membre doit être inférieure à 60 % de son PIB. Bon... ça, y’a qu’un seul pays qui le fait. Nous on est à 95 %... Ouais voilà. Mais la Grèce est à 350 % héhéhé. »

« Interpol ! Par exemple, si j’ai violé puis tué, ou dans l’autre sens d’ailleurs, des petits enfants dans un autre pays que la France, Interpol peut intervenir ! »

« – Mais attention ! Y’a deux Francfort. Y’a Francfort-sur-le-Main, c’est joli, y’a des riches, y’a plus de banques que d’habitants. Et puis y’a Francfort-sur-l’Oder. Bah comment dire, y’a plus de suicides que...
– D’habitants ? »

« Sur ce dessin on reconnaît François Mitterrand, avec son nez et son crâne d’œuf. Et là ? Ma top model britannique préférée, Margaret Thatcher, reconnaissable à ses dents de devant et son pif gigantesque. »

« Par exemple en France, on a un chef. MON BOSS ! MON CHEF ! À qui j’obéis, clac !
En Angleterre... la reine elle a pas vraiment de pouvoirs, et en plus elle est moche. [Réactions dans la salle] Elle a de jolis chapeaux ! Oui, mais elle est pas belle. C’est la première ministre qui dirige... oh, j’aurai pu parler de son physique aussi. Faut que j’arrête de taper sur la gueule des Anglaises. »

« Herman Van Rompuy, premier président du Conseil européen. Dans son pays y’a des Flamands, des Wallons et même des Allemands. Donc ce mec d’une, il n’a pas de pouvoir, et de deux, il est habitué à faire des concessions. Il est PARFAIT pour ce rôle ! Et quelqu’un dans cette classe a déjà entendu parler de lui ?... Voilà. Et son successeur ? [ Donald Tusk ] Il est bègue. Plutôt bel homme, mais bègue ! Il bégaie, je déconne pas. »

« Le premier ministre hongrois Viktor Orbán, ce gros salaud. Oups, la bourde ! Cet homme tout à fait sympathique. Il a donné l’ordre de tirer sur les migrants qui passaient la frontière, un amour ce mec. » [Nouvelles notions : démocratie illibérale et démocrature.]

« Marine Le Pen n’est pas membre de la Commission européenne. On l’aurait mise à l’immigration, vous imaginez ? »

« – En Marche, ça a commencé quand ? Ouais, l’année dernière. Mais patience, c’est en marche héhé.
– Pffff.
– Rhooo, ça va, je sais. »

« Donc le prix des Airbus varie en fonction des taux de change entre l’euro et la livre sterling. Ils font littéralement chier le monde... Pardon, écart de langage. »

« Quand l’Armée soviétique est à trois heures de la frontière française, tu as tendance à mettre de l’eau dans ton vin. GRAVE ERREUR ! On ne met jamais d’eau dans du vin ! Sauuuuf si tu veux faire du spritz... » [dix minutes sur le mélange du vin blanc et de l’eau gazeuse.]

« Les Biélorusses, les Ukrainiens, les Russes, les Irlandais, ils boivent tous comme des trous ! »

« Résultat, si vous jetez un clin d’œil... Un coup d’œil. »

« Dernier thème d’histoire de l’année : la gouvernance mondiale depuis 1975 ! Tada tadada dadada dadaaaaaaaaaaaa.... ça manque de musique ici, hein ? »

« Le ciment de la France, ça a TOUJOURS été un ennemi commun. Les Anglais, les méchants Allemands, les Soviétiques pendant la guerre froide. Et maintenant ? Les terrorriiiIIIstes. »

« On observe une petite gouvernance qui dirige le moooooonde ! Sans aller jusqu’aux reptiliens, hein. »

« -La monnaie nord-coréenne ? Mais tu t’en sers comme papier ! Aux toilettes. Par contre, tu feras gaffe ça déteint sur le... euh.
– Élégant, monsieur.
– N’est ce pas ? Héhé. »

« Si tu descends dans la rue en France, et que tu dis « Je veux plus payer d’impôts, je veux plus tout ça ! », tu as un gentil policier, avec un gentil bâton, qu’il va te mettre dans la gueule. Non, je ne veux aucun commentaire sur les autres endroits où peut aller le bâton. »

« Vous ouvrez une boulangerie en France, y’a de la concurrence. Le Français il est exigent avec son pain, il lui fait un pain parfait, une belle baguette. Tu ouvres une boulangerie en Chine, tu vends tout tant que ça se mange ! En plus tu prends un nom bien français « Chez Loélia », ça marche hein. Et ça se vendra... comme des petits pains, haha ! »

« [Photo de la dernière réunion du G20] Et puis là on voit Poupou. Pas besoin de le présenter. »

« Les pays des BRICS ont une politique stable. Regardez la Russie ! Poutine, il calme tout le monde, y’a pas plus stable. »

« Dans trois mois vous passez le bac. Pas moi. Vous. Vous serez seuls devant vos copies. Moi je serai dans les couloirs pour choper ceux qui sortent en avance... Hein, Ugo ? »

[Le chapitre sur le Sahara] « C’est fait en fin d’année, du coup c’est mal fait la plupart du temps. Donc pour rattraper, les profs mangent l’EMC. C’est MAL. TRÈS MAL ! ... Je vais le faire, mais c’est mal. Je me donnerai des coups de fouets devant vous pour me faire pardonner, vous inquiétez pas. »

« -Qu’est ce qu’un continent ? Attention l’inverse n’est pas incontinent !
– Ha....... Ha.........
– Rho, ça vaaaaa. »

« Le quartier du Plateau à Abidjan, c’est comme La Défense, mais sans les grèves. »

« Afrique du Sud, oui, plutôt stable, mais en ce moment faut pas que tu te balades dans certains quartiers de Johannesburg après 18, 19 h. Tu prends une pancarte avec écrit « J’aime pas les noirs », pour bien enfoncer le clou, et c’est fini pour toi. »

« Ah bah oui, dans ces pays, si tu te balades avec une pancarte « J’aime ni les noirs ni les arabes », tu dois savoir courir vite. »

« 5 600 km la largeur de l’Afrique. Vous partez de la France, et vous faites 5 600 km, vous êtes dans l’Oural. L’Oural, EN RUSSIE ! »

« – Une question ?
– Oui, l’Afrique du Sud c’est un pays... ?
– Oui c’est un pays.
– Non sans blague !... Le mot après ! »

« Vous avez étudié ça en sixième. C’était bien la sixième. J’aurai du rester au collège... »

« Un jour sortez dehors quand il fait froid, après avoir trempé vos mains dans l’eau. Vos mains vont geler, le sang arrête de circuler. Quand elles vont se réchauffer, le bout de vos doigts va nécroser, puis tomber pouf ! Pratique pour serrer la main ! »

« Les militaires pour déloger quelqu’un dans une grotte, ils font poter l’entrée. » [sauter ?]

« C’est pour aspirer l’oxygène. Tu prends un lance-flammes, dans l’axe du couloir du lycée, tu l’allumes. Si un prof sort de sa classe, a pu de prof, il crame, et c’est pas plus mal. Enfin ça dépend lesquels... »

*DING DONG* [sonnerie de fin de cours] « Boooon, bah, on a fait l’introduction ! »

« Ah nan, mais moi si vous me filez un terroriste... [pause dramatique] je vais le dépecer. Et je vais faire en sorte que ce soit le plus long et le plus douloureux possible. Comme arme, je recommande la petite cuillère. [Regard sadique] »

« J’vais vous raconter une histoire, parce que je suis prof d’histoire. »

[À la fin de la énième parenthèse] « Qu’est ce que je disais déjà ? »

[Après qu’un élève ait corrigé une erreur du prof] « Ah ouais ? Alors je retire ce que j’ai dis ! Je m’écrase comme une merde et je disparais ! »

« La diplomatie du panda ? Ah c’est quelque chose qui marche bien ça, quand la Chine prête des pandas. Oui j’ai bien dit « prête » [...] Vous saviez que pour les inciter à.. se reproduire, on avait déjà passé des pornos à des pandas ? Pas des pornos humains hein... mais avec des pandas, et avec les bruitages et tout, bizarrement ça a jamais marché... le mâle devait être un timide sans doute. » [en fait si, ça marche.]

« Américains ? Astronautes. Russes ? Cosmonautes. Européens ? Spationautes. Chinois ? Taïkonautes. XXX tu préfères le mot cosmonautes ? Alors t’es pro-russe. »

« Vous me suivez ? … ah non, je fais un bide total. » [Soupir de désespoir]

« Vous avez déjà vu l’effet d’une cartouche de fusil militaire ? Mais ça vous décapite un mec !
Y’a un bras et une jambe qui se retrouvent d’un côté, et on retrouve la tête un peu plus loin. C’est pas un petit pistolet qui fait « pou pou pou ». » [Avec mime en prime et mines dégoûtées des élèves.]

« Pour votre manuel, Obama est encore là, Trump pas encore arrivé. Et c’est dommage parce qu’il à de la gueule… une sale gueule peut-être. »

« En terminale, vous devez bosser. Pas de sorties, pas d’amis, pas de copain/copine ! VOUS BOSSEZ ! ET ON SORT LE FOUET ! »

« Qu’est ce qu’un homosexuel en Arabie saoudite a votre avis ?
– Un mort.
– Oui, mais comment ?
– Lapidation ?
– Ouiiii, c’est pas mal la lapidation ! Mais y’a mieux aussi, comme... bon.. on va passer hein, vous imaginez très bien. »

[Les conflits au Moyen-Orient : les divisions linguistiques ne suffisent pas à tout expliquer.] « Pourquoi nous, Français, malgré notre diversité, on est pas en guerre civile ? Regardez, même au niveau linguistique, y’a pas toujours la même langue partout en France. Allez venez on va se foutre sur la gueule avec la Bretagne ! »

« La langue arabe classique, c’est l’arable, l’arbrale ... bref. » [Professeur fatigué.]

« Il y a plein d’autres trucs qui sont illégales d’ailleurs...
– Illégaux monsieur. » [professeur très fatigué]

« Dès qu’il faut aborder le sujet de la culture, moi j’adore parler de bouffe. [Après dix minutes à débattre sur les différents couscous et leurs accompagnements] Bon ! On en revient donc à notre cours. » [Regards assassins des élèves qui n’avaient qu’à prendre leur petit déjeuner.]

« Tiens, tiens ! Si vous voulez un truc bien compliqué à comprendre... Vous avez déjà entendu parler du Liban ? »

« Avant, quand il y avait pas de toilettes avec tout-à-l’égoût, à votre avis, où ça allait ? Bah, ils ouvraient la fenêtre et ils balançaient, hein. Vous vous êtes jamais demandé pourquoi, avant, tout le monde portait un chapeau ? Ah bah, nan, c’était pas que pour la pluie, hein. »

[La République arabe unie] « Bon, ça a capoté parce que Kadhafi il était insupportable. Il faisait des discours de cinq heures, il voulait être le chef, chiant quoi. Et encore vous avez pas vu ses fringues. »

[Les réseaux terroristes sous franchise] « Si, par exemple, je voulais créer « L’État islamique au lycée Alain », bah je vais prêter allégeance à DAESH. C’est sympa comme nom, hein ? »

« Pourquoi faire une guerre pour la religion ? Pfffff. Pourquoi faire une guerre pour la culture ? Pffff. Pour le pognon ? Aaaaaah, là tout le monde se précipite hein. »

« Le plus gros gisement de gaz est où ? Au Qatar. Mais attention ! Pas n’importe où ! Pile sur la frontière avec l’Iran. Attendez, attendez ! Encore mieux ! L’émir du Qatar est sunnite, tandis que l’Iran est chiite. Héhéhé, je pourrais continuer longtemps. »

« Les Saoudiens possèdent les lieux saints de l’islam, La Mecque et Médine. Ils se disent bénis des dieux. Ah non, pardon ! Bénis DU Dieu, ils sont monothéistes, faut pas déconner quand même. »
« Si ils perdent le pétrole, ils retournent dans le désert sous des tentes. À élever des chèvres ? »

« La population au Moyen Orient ? Mais là bas c’est désert ! Ha ha ha… Ha… Pardon. »

« Un président assassiné, c’est commun. Regardez, Kennedy, il est mort, oui oui, il est mort. On voit des bouts de cervelle, y’a de fortes chances qu’il ait un problème de santé. »

« Mais n’allez jamais au McDo le week-end ! Ils filtrent l’huile le dimanche, allez y plutôt le lundi. Ou allez faire vos propres frites. Vous prenez vos patates, vous les coupez, et vous pouvez même les faire dans de la graisse d’oie ! »

« Comme les Pays-Bas. Vous allez à Rotterdam, très développé et c’est quoi ? Oui, un port ! Vous allez à Amsterdam, très développé, on y trouve quoi ? De la drogue oui merci. »

« Vous êtes vraiment des scientifiques ? Allô, vous êtes des S ??? En fait, j’ai affaire à une classe de littéraires… hé ho, je vous insulte là. »

« Il y a une offre colossale de pétrole, donc diminuons le prix. Mais pas beaucoup hein, parce que les Chinois en bouffent au petit déj. »

« On a fait la guerre pour du pétrole ! Oui, en théorie, c’est cui-cui les p’tit z’oiseaux, pour la liberté, la démocratie, tout ça, mais dans la pratique, hein... »

« On est le 9^e PIB, 5^e en fonction de la monnaie. On est une des grandes puissances de ce monde ! Oui oui retenez bien, ce n’est pas tous les jours que je dis que qu’on est des grands. »

« Nan, mais le mec, s’il a deux neurones, il va faire de l’optimisation fiscale ! Ah bah, le fisc-fucking, c’est devenu un sport national. »

« La BAC, la brigade anti criminalité. Les cow-boys, quoi. »

« Si vous vous baladez à Amsterdam, dans les jolis parcs le matin, et que vous voyez une loque humaine sortir des bosquets en rampant, bah, c’est un Français. »

« On est riches. Pourquoi ?
– La bouffe ?
– Nooon. Bien sur que non ! On est pas devenus riches grâce au camembert !
– Le vin ?
– Mais non plus ! Le vin c’est nuuuuuuuuuul ! » [Référence à la faible valeur ajouté ; à retenir, on n’entendra plus jamais cette phrase.]

« Les Chinois possèdent la dette américaine. Ils les tiennent par les… les… heum vous voyez. »

« Mais attention ! C’est dans le cas ou Trump fait pas de conneries. Oui.. Donald Trump est un facteur à risque. »

« Quel est le pays le plus endetté ?
– La Grèce ?
– Mais bien sur que non ! Qui veut prêter à la Grèce ? Qui ? Un banquier prête pas à un SDF ! C’est casse-toi tu pues ! »

[ Mediterranean Shipping Company (MSC)] « Cette entreprise d’origine italienne, elle m’a toujours fait marrer. Une entreprise MARITIME, basée à GENÈVE. Oui, bien sûr, le lac Léman, bien connu pour ses flux maritimes internationaux. »

« Tu prends une paire de chaussures, sur 100 euros, la quasi totalité revient aux pays riches et tant pis pour les pays pauvres, bien fait pour leur gueule. On est pas riches pour rien, hein, on s’en fout des pays pauvres… c’est faux, hein ! Je le pense pas, le répétez pas au conseil de classe ! Je vous jure, les trucs qui se disent... »

« Pareil l’alcool de banane, vous connaiss….ez pas puisque vous êtes mineurs bien sûr ! »

[L’habitude allemande de creuser dans le sable de la plage pour s’abriter du vent :] « Plus difficile pour une famille nombreuse, mais tu peux faire travailler les enfants ! »

[Sur le principe des hubs aéroportuaires :] « Vous trouvez à Clermont-Ferrand un avion qui va à New York, bah il y aura des passagers, parce qu’il y a des habitants en Auvergne. On se demande pourquoi, mais il y en a. »

« Migrants légaux qu’est ce que c’est ? Bah, un Américain qui voit que sa boîte à un poste en France va se dire « je vais m’installer en France parce que leur vin est meilleur » ce qui est débile parce que la majorité de notre vin est merdique. »

« Heureusement il y a l’ONU qui essaye de les venir en aide. »

« Si vous pensez que toute votre voiture est made in France c’est du pipeau Total… Vous avez compris le jeu de mot ? Total ? Non ? … Ok... »

« C’est de la fribe optique. »

« Maintenant j’ai la réputation de ramener des armes en cours ! C’est n’importe quoi ! [élève qui tousse avec insistance au fond] Oui, bon, c’était juste un obus ! »

« Moi ? J’ai harcelé des élèves ?! Mais parce qu’ils le méritaient ! »

« Nan mais attendez, ici, au lycée Alain, vous avez de la chance. La pire agression que j’ai vue c’était un élève qui s’est fait agresser... par une oie. »

[Racontant des blagues faites par ses anciens élèves, comme changer le fond d’écran de l’ordinateur :]
« La plus belle photo de seconde que j’ai eue, c’était une merde de chien. Mais pas n’importe laquelle ! C’était une belle déjection, parfaite, en ellipse, bien droite et bien brillante. »

[Sélections de jeux existant, données par le professeur :]
– Balancer une godasse sur George Bush.
– Mission « Abattre Obama ».
– Écrire les tweets de Trump.
– Applaudir à un discours de Xi Jinping (pour essayer de mettre l’ambiance parce que sinon...)

« En général les grosses conneries c’est les garçons, parce que les garçons c’est beaucoup plus con. » [Aucune réaction, on ne réveille pas les mollusques avant 9 h 30 du matin.]

[Rappelons tout d’abord que l’anecdote qui va suivre a été prononcée juste après la disparition mystérieuse d’une oie devant le lycée.]
« Tu sais, si tu as rien à manger, tu prends une des oies en face, et tu l’as ton festin ! » [Et après, il continue de nier son implication... ON SAIT TOUS QUE C’EST VOUS !]

« Officiellement je suis responsable de vous, officieusement je m’en fous... nan je rigole. » [Tout à fait crédible.]

« Ce débris humain, ce vieux Schnock.. cette sous-merde. » [Un policier qui a osé le verbaliser.]
« J’aime bien le terme "sous merde" parce que ça sous entend qu’il y a une hiérarchie, qu’il y a pire que merde, il y a encore en-dessous ! »

« Tu veux pas ressembler à un cadavre sur les photos ? Bidouille les couleurs. »

« Quand tu vas au bac, tu n’es plus considéré comme un lycéen, donc les lois de laïcité ne s’appliquent plus à toi. DONC, si tu veux te ramener avec une croix de quatre mètres de long, tu peux ! C’est un peu con parce qu’il faut trouver où la ranger… »

« Chaque citoyen en 2003 a reçu le projet de Constitution européenne. Chaque citoyen a LU et COMPRIS cette constitution. Oui oui, la bonne blague… Et ils ont voté ces cons. Ces citoyens, pardon ! »

« Bizarrement, les gens aiment pas qu’on les traite comme des sous-merdes. Bah oui, les esclaves, ça se révolte. »

« Là par exemple, si je voulais vous faire un coup de pute, je mettrai une étude de doc sur le Moyen-Orient. »

« La plupart des professeurs font ce système. 12 points pour la dissertation, et 8 pour l’étude de doc. Ça te rassure ?
– Non.
– Tant mieux, c’est normal, c’est le bac, c’est de la merde. »

« Vous vous rendez pas compte ! Les profs se battent pour avoir des ES ! … C’est pour ça que j’ai des S. »

[Rappelons avant les citations qui vont suivre, qu’un professeur d’histoire, se doit normalement d’être impartial, et totalement neutre (Herm herm) :]
« La Corée du Nord, c’est un pays de tocards. »
« Comment voulez-vous que je sois neutre en parlant d’Hitler ? Faut avouer que c’était un enfoiré ! »
« Obama avait réussi à améliorer les relations entre certains pays du Moyen-Orient, et Trump les a un peu crispées... enfin, on parle de Trump hein. »

« La CEI, Communauté des États indépendants. Comme le Turkisdétan… Personne ne tique là ? … Allôôôôôôô, il existe pas ce pays ! Vous êtes soit niais, soit vous écoutez pas. C’est quoi le pire ? »

« Alors le croquis vous pouvez le prendre à la légère, vous dire que c’est que du coloriage. D’ailleurs les garçons seront désavantagés, parce que les filles savent colorier, elles, elles sont propres, elles, elles sont soigneuses, ELLES ! ELLES SONT PAS DÉGUEULASSES, ELLES ! »

Année scolaire 2016-2017
[Question d’un père d’élève lors de la réunion parents-profs] « Comment faire pour que nos enfants ne figurent pas dans les perles 2016-2017 ? »

[Message d’une nouvelle élève à une de ses amies] « Déjà des le premier cours il nous à parler de la reproduction des pigeons. »

« Non, la bibliophilie ce n’est pas une forme de perversion sexuelle ! »

« – Pour devenir prof il faut un casier judiciaire vierge.
– Vous avez changé de nom, Monsieur ? »

Année scolaire 2015-2016
[Comptabilisation des tics de langage :] « Entre parenthèse... » ; « Pour répondre à la question... » ; « Tu m’diras mais alors... » ; « Je rembobine :... » ; « Juste une dernière... » ; « Pour en revenir... » ; « On s’égare... » ; « C’est joli ! » ; « une dernière petite chose... » ; « Un autre exemple... » ; « Je continue... » ; « Je termine... » ; « Je vous le fait... » ; « Le vin... » ; « Quand à la bouffe... » ; « J’veux dire... » ; « Chai pas... » ; « Encore mieux... » ; « Je peux vous raconter une petite histoire ? » ; « Je réponds, attends... » ; « Je t’oublie pas... » ; « J’pense... » ; « D’une façon générale... » ; « Classiquement... » ; [et enfin, après une digression de trois quarts d’heure :] « On va zaper parce que c’est pas le sujet ! ».

Année scolaire 2014-2015
[Sur la civilisation de l’automobile] « Aux États-Unis, quand le flic te prend ton permis de conduire, tu n’es plus rien, tu n’existes plus, tu es comme mort : tu es devenu un piiiiéton. »

[Le cours de seconde part en hors-programme, encore une fois.] « Oh nonnn... On est reparti dans un débat sur la constipation... »

« Attention, vous êtes jeune, votre cerveau est encore en formation, il faut donc éviter de trop boire ou de consommer du cannabis, sinon votre cerveau finira en gruyère, comme une éponge ; vous devenez alors une sous-merde, un déchet humain. »

« Quand un satellite rentre dans l’atmosphère, ses morceaux finissent éparpillés sur des centaines de kilomètres : c’est comme les hérissons sur l’autoroute, mais à l’échelle spatiale. »

[Trop de bavardages : donc rappel à l’ordre] « Je ne sais pas si vous savez, mais ceci est un cours... Bizarre, je sais, mais un cours. »

« Le paradis ça doit être d’un ennui... mortel ! »

Année scolaire 2012-2013
[cours d’allemand, en pleine interro écrite : le silence règne ; les élèves travaillent sérieusement ; malheureusement, j’occupe la salle d’à côté et les murs semblent en carton] « Berlin-Ouest sert de vitrine pour l’Ouest. Par exemple, le magasin Kadewe proposait un énorme stand de saucisses. C’est ça Berlin pendant la guerre froide : à l’Ouest des saucisses, à l’Est pas de saucisses ! »

[semaine suivante, cette fois en cours d’allemand il s’agit d’exposés présentés par des élèves ; malheureusement je suis toujours à côté, illustrant mon cours sur la guerre du Vietnam avec un peu de musique à fond] « écoutez ça : Edwin Starr, War ! Huh ! Yeah ! What is it good for ? Absolutely nothing ! »

Année scolaire 2011-2012
[Contexte de la loi sur le mariage pour tous et j’aime les chemises colorées] « Ce n’est pas parce que j’ai une chemise rose que je suis particulièrement attiré par les hommes. »

« Tiergarten à Berlin, c’est comme le bois de Boulogne à Paris : un parc à l’intérieur de l’agglomération, mais sans les Brésiliennes. »

Année scolaire 2010-2011
[Début d’heure, fin de journée, élèves bruyants ; le prof, un peu fatigué, d’une voix faible :] « Moins fort... moins fort... ; [encore plus doucement] moins de bruit. [pas d’effets, mis-à-part le premier rang qui a compris et se bouche les oreilles] Moins... de... bruit... LA FERME !!! [hurlement à plein poumon] »

« Les sous-entendus de l’extrême-droite, ça sent mauvais, vraiment ça sent mauvais... clairement ça pue. » [avec un rictus de dégoût]

« Le 1er Mai est l’anniversaire d’un massacre, par des soldats sur des grévistes, dans une toute petite ville du Nord... Tellement petite qu’elle s’appelle Fourmies ! » [En 1891 : 9 morts et 33 blessés.]

« Les raisons du refus des manipulations génétiques sur l’humain ? D’abord par principe de précaution, il peut y avoir un risque sanitaire. Ensuite je te rappelle que pour nombre de religions, l’humain est création divine, on ne doit donc pas y toucher. Pour les croyants, l’homme est à l’image de Dieu ; il serait donc fourbe, lâche et très moche... »

« Les Pays-Bas, c’est tellement bas, qu’ils ont été obligé de construire des digues. »

[À un élève qui regarde par la fenêtre depuis plusieurs minutes :] « C’est beau, hein ? On appelle ça un tracto-pelle... »

[Le rang du fond papote joyeusement, d’autres élèves sont aussi vifs d’esprit que des broutards regardant un train passer. Voix déprimée :] « Vous ne participez pas, vous n’écoutez même pas... Il n’y a que le mur du fond qui en profite pour s’instruire ; il doit d’ailleurs avoir le niveau pour passer le bac, depuis le temps qui est le seul à m’écouter... »

« Qui a dit oh mon Dieu ? ! Appelle-moi monsieur Daget, c’est plus simple. »

« Tu n’écoutes pas... Je vais te mettre à la porte après t’avoir pendu par les tripes ! »

« Les États-Unis, c’est un héritage. Le cheval est un animal eurasiatique. Sinon, ils chasseraient encore le bison à pied. On leur a apporté le cheval, l’alcool, la prostitution... Bref, tous les trucs bien. »

[Après une interro de SES de deux heures particulièrement éprouvante] « Attention pour ce soir : pas de déprimes, pas de larmes, pas de suicides s’il vous plaît. »

« En résumé, l’Union européenne a pour origine la volonté de préserver la paix entre l’Allemagne et la France, paix maintenue grâce à l’intégration économique. Voilà, c’est simple : paix et prospérité ! » [Long Live and prosper, avec le salut vulcain en prime.]

« Je ne t’entends pas... Je suis enrhuBé donc je suis sourd. »

« Le marché français, c’est que dalle ! On est riiiiien ! » [grand blanc, de pitié, dans la salle.]

« Hors temps scolaire, je ne suis pas responsable de vous... Vous vous faites enlever, violer, c’est plus mon problème. »

« [à une classe de seconde] Avec les premières, on parle toujours de vin. Pourquoi est-ce qu’avec vous, il faut que ça se passe TOUJOURS sous la ceinture ?! »

« [À un élève qui regarde par la fenêtre] Une parenthèse... Un scientifique a fait une étude qui a remporté le prix Nobel de la recherche inutile : il a scientifiquement prouvé qu’un canard avait eu une relation nécrophile homosexuelle [un temps pour que tous les élèves comprennent, y compris en se faisant expliquer par son voisin]. Alors je vous jure que quand vous allez passer à côté du lac [juste devant le lycée, où barbotent des coin-coins] et qu’un canard va vous regarder... Vous ne le verrez plus de la même façon. »

« [Autre parenthèse un peu hors-programme] D’ailleurs, en parlant de machisme et de sexisme, vous savez comment est la vie sexuelle d’une hyène ? Eh bien, les hyènes femelles ont un... [le professeur mime avec élégance] plus gros que celui des mâles, et en signe de domination, elles... les mâles. »

[Question d’un élèves : comment est faite la gelée royale. Réponse :] « J’sais pas, j’suis pas abeille. »

« Je vais essayer d’être sérieux. » [commentaire de l’élève : le professeur, assis en position du lotus sur sa table, tente de léviter.]

« Ouais ! C’est une réponse intelligente ! T’auras zéro, mais c’est bien ! »

« J’vais te virer parce... TU M’GONFLES ! Tu vois, ça passe mieux quand on explique. »

« Liberté, égalité, fraternité, GOUZI GOUZI les p’tites fleurs bleues ! »

« Le surnom du père de Marc-Antoine était Crétinus, le vainqueur des Crétois, ce qui a donné... Crétin, très bien. »

« - Tiens ! Le blond, là !
– Non monsieur, il est brun !
– Ouais, il est bicolore, quoi. »

Année scolaire 2009-2010
« Surtout ne faites pas d’études pour devenir prof ! » [Pourquoi ai-je dis ça ? C’est le plus beau métier du monde ! Le plus vieux étant la prostitution...]

[Au deuxième rang, Stéphanie bavarde avec Nour... encore une fois... comme d’habitude.] « Je peux en placer une... un jour... dans ma vie ? »

[Plusieurs questions à la fois] « je peux répondre qu’à une seule fois à la chose. »

[Du bruit dans le couloir, d’où proposition] « On chope tous les gamins dans les couloirs et on les tabasse ! » [Détail noté par l’élève : air sadique et sourire heureux du prof.]

« Ha oui oui, très très beau pays ; d’ailleurs il y a rien... »

« Ho, c’était un homme très influent, d’ailleurs il avait une superbe cave à vin. » [Commentaire de l’élève : « un des personnages proches d’Hitler, il me semble. » Commentaire du prof : il s’agissait d’Hermann Göring ; je confirme pour sa cave.]

« L’humain est stupide. »

« L’Allemagne va donc lécher la Pologne... [quelques réactions dans la salle, réveillant le reste de la classe] Quoi, qu’est-ce qu’il y a encore ? »

« Le pays le plus pLeuplé d’Europe. »

« La dépression ? C’est ce que tu vas connaître quand je vais te virer de mon cours ! »

[Définition] « Ce que veut dire saigner à blanc ? Bon, je chope deux élèves en train de bavarder, là, je les prends et je leur ouvre les veines, ils se vident de leur sang et deviennent tout blanc. »

– « Prenez une nouvelle feuille, début d’un nouveau chapitre... Le titre : l’eau, entre abondance et rareté.
– [Réactions et échanges de sourires dans la salle] Monsieur ? Vous êtes sûr ?
– Comment ça si je suis sûr ?!
– Monsieur, ben... L’EAU... Pas vous !
– Je ne vois pas de quoi vous voulez parler. [début du cours : plan, définitions des termes, stocks disponibles...] Maintenant la question du cycle de l’eau : donc l’évaporation, le transport, la précipitation, et bien sûr la vinification... »

[Première Guerre mondiale, de l’usage pratique des nouvelles armes] « On imagine, voilà j’en ai marre, je vais dans le couloir avec mon lance-flammes, je l’allume, et vous mourrez tous asphyxiés. »

« Par exemple, heu... Comment on appelle ça déjà ? Ah ouais, le bras. » [Prof fatigué.]

« Paris versera des pruneaux. » [Prof très fatigué.]

« La France est française donc stupide. » [Prof pas très nationaliste.]

« Mais qu’est ce qu’il faut que je fasse pour que tu te taises ? Que je t’explose, que je t’arrache la tête et que je te bouffe le cœur ? »

« Attention, on ne jette pas l’eau du bain avec le bébé. » [Très très fatigué.]

[Une élève] – « Monsieur c’est quoi la différence entre un juge et un juré ?
[Le prof] – Et bien par exemple si je te vole ta trousse et que tu portes plainte, je vais voir un juge ; par contre si je te kidnappe, te séquestre, te viole, t’éventre, fais une guirlande avec tes intestins, fais cuire et mange tes autres organes et pose ta tête dans ma vitrine à trophées, là je passerais en cours d’assise avec des jurés. [pour finir à l’asile d’aliénés.] »

[Appréciation] « Élève fainéant ; feignant, moche et en retard ! »

« Je t’ai pas donné la parole, tu veux passer sous la guillotine ? »

[Sur les offensives françaises en août 1914] « ça va chier dans les Vosges ! »

[Sur les pilotes de chasse lors de la Première Guerre mondiale] « Les chevaliers du sel... [fou rire de la partie éveillée de la classe] Quoi, qu’est-ce que j’ai dis encore ? »

[Sur la compétition entre les copies au bac] « Il faut faire mieux que les autres. T’es là pour gagner ! Alors tu leur éclates la gueule ! »

« Vous connaissez la ville de Bâle ? [réactivité de la classe proche du néant] Bon, c’est normal, c’est un trou. » [Trois guignols du premier rang se marrent.]

« Ce que ça veux dire étriper ??? Bah c’est simple, on accroche un type à un crochet de boucher, on lui ouvre le bide et on sort toutes les tripes, les mètres d’intestins, les poumons, le cœur... [le prof n’a pas l’air satisfait des élèves verts et des huit autres faisant la tête d’une baudroie sortie de l’eau... donc il continue.] On accroche ses tripes à côté de lui et on laisse le tout sécher... Un doux fumet s’échappe de tout ça. »

« Vous faites du sport, vous ?! Pfff ! On a demandé un jour à Winston Churchill quel était son secret de longévité ; il a répondu No Sport en trempant son cigare dans son whisky. » [tout ça dit par le prof avec une admiration non dissimulée.]

« Ce que ça donne un coup de grisou ? Alors vous voyez si on répand du méthane dans la salle avec les fenêtres ouvertes et qu’on allume une flamme, il n’y aura qu’une petite explosion. Par contre si on met un plein seau de poussière de charbon sur le bureau, qu’on ferme bien les fenêtres, là ça pète tellement fort que les vitres explosent, les quatre murs sont soufflés et le souffle balaye tout ce qui se trouve jusqu’au bout du couloir... Avec un peu de chance on retrouvera un petit morceau de Christian quelque part. »

D’autres profs, au lycée Alain
[Cahier de maintenance du matériel informatique en salle des profs, mai 2014]
– Problème rencontré : le TNI ne s’allume pas.
– [Réponse de la maintenance :] Ok. Interrupteur rouge sur moulure.

[Conseil de classe de fin de seconde, juin 2013]
– Élève A. 10 en français, 10 en histoire, 4 en maths, 3 en physique, 7 en SVT, 10 en anglais... Résultats faibles, des difficultés d’expression écrite.
– Passage en première L. [...]

– Élève L. 8 en français, 7 en histoire, 6 en maths, 7 en physique, 10 en SVT, 11 en anglais, 9 en espagnol, 7 en EPS et 0,2 en italien. Redoubler ne lui servirait à rien, mis à part le décourager. Passage en première ES. [...]

– Élève M. 10 en français, 11 en histoire, 6 en maths, 6 en physique, 9 en SVT, 6 en anglais, 8 en espagnol... Demande à passer en première S.
– Elle a pas le niveau en sciences : plutôt une première ES. [...]
– Mais elle a 3 en éco !?
– Bon, on tranche : première S.

– élève R. 5 en français, 4 en histoire, 5 en maths, 2 en physique, 9 en SVT, 9 en anglais, 7 en espagnol. Ne mérite pas de redoubler. Passage. [...] »

« Surveille bien l’herbe qui pousse. » [un prof de physique à un élève absorbé par les fenêtres.]

« Nous sommes tous des scientifiques, nous, moi, vous, on est avec des blouses, les cheveux ébourrifés et un petit accent allemand. »

« Quand vous voyez que les élèves n’ont pas envie de répondre à des questions, supprimez-les. » Un inspecteur, lors d’une visite-conseil.

« Vous ne devez pas avoir pour ambition de leur apprendre quoique se soit. » Un inspecteur de technologie, lors d’une réunion de présentation sur les enseignements d’exploration.

D’autres encore
Extraits de Jean-Noël Leblanc, Vaches de profs !, éditions Horay, 2004.

« Fabien, vous bavardez, mais je ne vous blâme pas : vous écouterez sans doute la fin de ce cours l’année prochaine, à la même époque. »

« Le programme, le programme, bien sûr qu’on va le boucler, le programme ! Mais pour ça, il faudrait la boucler ! »

« Au conseil de classe, j’ai dit qu’il y avait beaucoup d’élèves en difficulté. Maintenant qu’on est entre nous, je traduis : vous êtes une bande de grosses feignasses ! »

[Premier cours de l’année] « Règle n° 1 : ne cherchez pas à fayoter, c’est inutile avec moi... Je choisis mes chouchous sans influence. »

« Vous avez tous lu le règlement intérieur du lycée ? Eh bien vous pouvez l’oublier. Le règlement, dans cette classe, c’est moi ! »

« Moi, à votre place, je travaillerais... Mais bon, je n’en ai pas besoin, je suis professeur... »

[Quatre élèves au regard inexpressif sont agrippées au radiateur du couloir, comme à un rocher. Un prof les interpelle] « Alors les moules, on attend la marée ? »

– « M’sieur, ça a sonné...
– C’est ça, c’est ça... Jeanne d’Arc, au tableau ! »

« Je sais que vous attendez vos copies depuis trois semaines, mais si vous connaissiez les notes, vous me demanderiez vous-mêmes un délai supplémentaire. »

[Participation d’une élève d’habitude très discrète ; le prof pousse un cri d’horreur] « Aaaaaaah ! Elle a parlé, elle est vivante ! »

[Deux élèves piapiatent sans crainte] « Noël approche, méfiez-vous... Mauvaise saison pour les dindes... »

« Laura, lis donc le texte, puisque tu te chauffes la voix depuis dix minutes avec Lucie. »

[en rendant une copie] « En net progrès... Tu l’as fait tout seul ? [Silence éloquent] Tu diras à ton père qu’il s’approche du niveau du bac. »

En salle des profs
Encore dans Jean-Noël Leblanc, Vaches de profs !, éditions Horay, 2004.

« Ça m’énerve, tous ces gens qui croient encore que les profs ne font rien pendant les vacances ! Tiens, moi, cet été je repeins tous mes volets ! »

« Une interro surprise, pour moi, ça s’appelle comme ça parce qu’on sait jamais sur quelles horreurs on va tomber en les corrigeant. »

« En fait, s’il n’y avait pas la sécurité de l’emploi et les vacances, je changerais de métier ! Bon, le problème, c’est que j’ai toujours été prof, je ne sais rien faire... »

– « L’éducation nationale devrait nous fournir des costumes adaptés aux situations : pour les cours, la veste d’animateur avec un micro ; pour les sorties, la tenue de guide avec un drapeau.
– Et pour les corrections, le string en cuir avec un fouet ? »

– « L’école, finalement, c’est depuis l’origine que ça va mal.
– Charlemagne, démission ! »

« Les profs, pas étonnants que certains soient un peu dégénérés : ils se reproduisent entre eux. »

« Quand je vois les copies sales qu’ils me rendent, j’ai toujours peur pour l’état de leurs draps. »

[Petite annonce sur le tableau] « échangerais classe de seconde 2 contre n’importe quoi, bricolage, ménage, maçonnerie. »

Correspondance avec les parents

« Madame, Monsieur,
Depuis le début de l’année, votre fils n’écris pas sur des feuilles, mais sur les tables ; il ne répond pas aux questions de son professeur, mais à celles de son voisin ; en cours, il n’ouvre pas son manuel, mais un magazine sur les motos. Puis-je vous conseiller de prendre pour lui un rendez-vous chez l’ophtalmologue ? »

Mots d’excuses
(certains ont un demi-siècle)

« Vous fêtes fer trop de lignes à ma petite en punission. Se soir encore, soit disant qu’elle aurait pousser une camarade, elle a eut juste à dix heures passer à copier cent fois : deux droite qui forment un angle droit sont parallèle. Et je suis même pas sur que sa soye vrai. »

« Monsieur,
Laisser sortir Esther quant elle demande. On lui a donner la purje contre l’Athénia. »

« Monsieur,
Paul est tombé hier soir de bicyclette ; il a eu le front ouvert et le pantalon tout déchiré. Le docteur l’a recousu et je vous le renverrai quand il sera repassé. Mes respects. »

« Monsieur Levasseur,
sous prétexte de géométrie, vous avait demandé a vos élèves donc mon ainé de ferre un serment de droite. Je lui interdit. A la proche des élecsion confondet pas politique et géométrie et vous les serment adresset vous a la famille pas aux enfants. Salutations distinguer. »

« Monsieur,
Aillant eut des ennuis cou sur cou avec ma femme et ma vache, veuillez excuser Riquet qui a soigner sa mère et participer aux recherches de la bête. Je vous envoit mon fils, car la première al est aujourdui perdu, mais par contre ont viens de retrouver la seconde. »

« Auriez-vous l’extrême amabilité d’autoriser, tout à fait provisoirement, ma fille Véronique (4° A) à ne pas assister aux séances d’information sexuelle que vous dispensez depuis le début du trimestre à cette section ? En effet, d’après ce que j’ai pu en savoir, il s’avère que ma fille se situe à un niveau nettement plus élevé que celui des cours auxquels elle est soumise et dispose, dans ce domaine, d’une documentation bien plus élargie. Vous exprimant à l’avance mes remerciements, et demeurant à votre entière disposition, je vous prie d’agréer, etc.
Honoré de R... Gérant du Sex-Shop Fontana à Paris. »

« Mr le Directeur,
Jean-Paul s’est couper le doigt sur son cahier. En le soignant j’ai renverser du mercurocraum dessus, ça fait 3 mer rouge sur la carte. La bonne ait celle qui traverse pas la page. »

« Messieur,
Je n’est pas comprit que Gérard aille un zéro en composition d’orthographe alort qu’icy il n’a pas de fotes dans les dictés qu’on lui fait fer à la méson. veuillet revoir sa copie. Remerciement. »

« Vous avez traiter hier mon gars le deuxième de tout les noms. S’ils vous manque j’aime autan que vous le fraper. Parceque ça il le comprendra. Tandis que les gros mots il les comprend pas et maintenan il les répète à tout le monde, comme un con qu’il ait. Merci. »

« Monsieur,
Escuser l’absence de mon fils Fidèle qui na pu venir a la class a cause de la crevaison de sa grand mere. »

« W... de G...
Présente à la maîtresse de Valérie ses déférents hommages et la prie de vouloir bien excuser le retard matutinal de cette enfant, dû à une défection inopinée de la femme de chambre attachée à son service. »

« Monsieur,
C’est mon mari quia perdu du vin sur le cahier d’Ali. Ne le punisset pas car il est déjà asset colère. Recevez Monsieur mes salutations. »

« Monsieur,
Vu l’épais brouillard, Daniel n’a pu apprendre ses leçons aujourd’hui. Veuillez l’excuser. Merci. »

« Monsieur,
Je sais pas si c’est utile de donner les lignes à Rodolphe pour ses fractions et son système maitrique. Vu que vos punitions il sans moque du tiers comme du quintal. »

« Monsieur,
Veuillez regarder de plus près l’absurderie que Jean-Philippe écrit sur ses cahier. Vendredi il a marquer : "une calotte glacière sait une gifle d’eskimau". Ma femme et moi on était tout très. »

« Monsieur,
Le grand-père réclame après vous rapport à son testaman. Venait vite l’école finit parqu’il baisse. On aurez bien fait autreman mais il veut point d’autre que vous. Merci du dérangement. »

« Mademoiselle,
Laisset pas les garçons Leloup approchet ma petitede près ou de loin.
Il lui dise des cochoncetés pas croillabe et lui montre le tout et les partis. »

« Mr Pline
Mon fils ce plaint tous le temps que vous l’apelez Baise au lieut de Blaise et ses copains en dise autant. Cet pas très bien pour un maître de fair de l’esprit sur le dos d’un enfant. Surtout que si on enlaive la meme lettre à votre nom ce qui reste et pas telment plus jolie. Merci de vous astenir. »

Appréciations de bulletins

« Manque souvent à l’appel, mais rarement à la classe. »

« Peut mieux faire. Mais peut-être pas. »

« Trop timide pour savoir répondre aux questions du professeur. S’entraîne pourtant abondamment avec son voisin. »

« Avis pour le bac : doit faire ses preuves (on manque encore d’indices). »

« C’est un élément moteur de la classe, d’accord, mais pas assez puissant pour le nombre de passagers qui s’accrochent en traînant des pieds pour ralentir. »

« Le niveau monte ? Comme au Mont Saint-Michel, alors : les touristes vont rester les pieds dans l’eau ! »

« Ça vole déjà pas haut, mais gare à l’atterrissage ! »

« Trop bavard, trop discret et trop nerveux pour réussir. »
appréciation d’histoire de l’élève Jacques Chirac en classe de première.